Publié dans Société

Smartphone perdu au lycée d’Andohalo - Retrait de la plainte et excuses publiques des parents

Publié le jeudi, 09 février 2023

Dénouement heureux de l’affaire qui a entrainé une grève de 48 heures des enseignants du lycée d’Andohalo et des professeurs d’éducation physique dans la Région d’Analamanga. En effet, les parents de l’élève qui a perdu un Smartphone de marque iPhone 11 pro durant un cours d’EPS ont décidé de retirer leur plainte à l’encontre de la professeure de gym qui était chargée du cours au moment de la soi-disant perte du fameux appareil.

Comme il a été revendiqué par les enseignants, le père de l’élève en question a aussi présenté ses excuses pendant le Conseil de discipline (CODIS) qui s’est tenu mercredi dernier. « Je n’avais pas l’intention d’intenter un procès contre quiconque. C’est une plainte contre "X" que j’ai déposée » a-t-il affirmé.

La résolution de cette situation à l’amiable était une bonne décision et est profitable à tous. Une poursuite au Tribunal, longue et couteuse, serait éreintante pour tous les acteurs. 

Le Conseil de discipline s’est déroulé en présence des représentants des deux parties. Des représentants du ministère de l’Education nationale (MEN), ceux de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Analamanga, des professeurs d’éducation physique et des enseignants du lycée Andohalo ont assisté à cette réunion.

En outre, l’élève a décidé de ne plus fréquenter l’établissement de son plein gré. D’ailleurs, de son côté, le lycée comptait déjà la renvoyer à la suite de cette affaire.

Les cours reprendront donc après une brève interruption, mais les élèves réfléchiront à deux fois avant d’emporter et d’utiliser un téléphone portable durant les cours. Comme quoi, le fait de suivre les règlements au sein du lycée permettra d’éviter bon nombre de désagréments.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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